Les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, se déroulant du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre, impacteront le fonctionnement des entreprises et l’organisation du travail des salariés. La forte affluence et les mesures de sécurité influencent particulièrement les entreprises situées près des sites des compétitions.

Comment s’adapter ?
Les JO amènent les entreprises à envisager des adaptations organisationnelles majeures. L’affluence massive et les contraintes de mobilité nécessitent le recours généralisé au télétravail. Mis en place par un accord collectif ou une charte, ce mode de travail flexible permet de limiter les déplacements et de maintenir la continuité des activités. En l’absence d’accord, une entente entre l’employeur et le salarié peut suffire.

De plus, pour s’adapter aux pics d’affluence dans les transports, les employeurs peuvent instaurer des horaires décalés, similaires aux mesures prises lors des périodes de canicule. Cela inclut des modifications des horaires collectifs ou des heures d’ouverture, nécessitant l’information et la consultation du Comité Social et Économique (CSE).

Les entreprises sont encouragées à faire coïncider la période des congés payés avec les JO. Cela peut se faire par la fermeture de l’établissement pendant les congés ou par un roulement des départs en congés, après consultation du CSE. De même, les jours de repos au titre des accords de réduction du temps de travail (JRTT) peuvent être imposés par l’employeur, conformément aux modalités définies par l’accord collectif applicable.

Ajustements des durées de temps de travail

Les contraintes liées aux JOP nécessitent également des ajustements concernant les durées de travail. La durée quotidienne de travail maximale peut être portée à 12 heures par accord ou autorisation administrative, et la durée hebdomadaire maximale peut atteindre 60 heures sous les mêmes conditions. La durée hebdomadaire moyenne sur 12 semaines consécutives peut être augmentée de 44 à 46 heures par accord ou autorisation administrative.

En termes de repos, le repos quotidien de 11 heures peut être réduit à 9 heures par voie d’accord ou décision administrative. Concernant le repos hebdomadaire, une loi du 19 mai 2023 permet une dérogation au repos dominical, sur autorisation préfectorale, pour les établissements nécessaires à la production, à l’activité ou aux besoins du public, notamment dans les secteurs de la restauration, des spectacles, et des commerces de détail du bricolage. Durant les JOP, du 15 juin au 30 septembre 2024, cette dérogation s’applique aussi aux communes proches des sites de compétition, avec une autorisation préfectorale.

Enfin, une suspension temporaire du repos hebdomadaire est possible pour certains établissements connaissant un surcroît de travail lié aux JOP, entre le 18 juillet et le 14 août 2024. Cette mesure s’applique notamment aux activités de captation, transmission, diffusion et retransmission des compétitions. Pour simplifier les démarches administratives des entreprises, un guichet unique, géré par la DRIEETS Île-de-France, centralise les demandes relatives à la durée du travail pendant cette période exceptionnelle.

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